Hi all,
this extract from a French newspaper, "La Presse", 8 October 1888.
An interview with Warren - quite rare, and amazing, as you'll see...
"J'étais à peine entré dans son cabinet, une grande pièce très simple, possédant pour tout meuble trois fauteuils, une petite bibliothèque et une grande table de travail, que sir Charles Warren vint à moi, me donne un shake hand (poignée de main) comme savent en donner les Anglais et engage immédiatement la conversation sur le fait du jour.
- Voyons, monsieur, me dit-il, c'est moi qui le premier vais vous interroger. Pensez-vous que le meurtrier appartienne à une classe inférieure de la société ?
- D'après ce que j'ai lu dans les journaux anglais, je croirais volontiers que vous avez affaire à un meurtrier appartenant à la classe dirigeante, comme vous dites en Angleterre. Ne pensez-vous pas que j'ai raison ?
- Je suis absolument de votre avis ; et mes renseignements personnels me permettent presque de l'affirmer. Voyez-vous, ce quartier de Whitechapel n'est pas seulement habité par une population pauvre. Il y a de tous les mondes dans ce district. Il y a des mendiants, des évêques, des nobles, des membres de la Chambre des Communes et même de la Chambre des Lords.
Ici, sir Charles Warren s'arrête et reprend en riant : "ça pourrait être un évêque...ou un Premier ministre. En réalité, j'ai des raisons de croire que ce doit être quelqu'un qui a appartenu à une excellente famille et qui est aujourd'hui un déclassé."
- Vous avez sans doute, à l'heure actuelle, de sérieux indices, et nous sommes peut-être à la veille d'une arrestation. Et cette arrestation amènera, peut-être, un gros scandale ?...
Sir Charles Warren : "Peut-être...nous sommes actuellement sur plusieurs pistes et je crois que le public pourra bientôt être satisfait de sa curiosité."
Amitiés all,
David
this extract from a French newspaper, "La Presse", 8 October 1888.
An interview with Warren - quite rare, and amazing, as you'll see...
"J'étais à peine entré dans son cabinet, une grande pièce très simple, possédant pour tout meuble trois fauteuils, une petite bibliothèque et une grande table de travail, que sir Charles Warren vint à moi, me donne un shake hand (poignée de main) comme savent en donner les Anglais et engage immédiatement la conversation sur le fait du jour.
- Voyons, monsieur, me dit-il, c'est moi qui le premier vais vous interroger. Pensez-vous que le meurtrier appartienne à une classe inférieure de la société ?
- D'après ce que j'ai lu dans les journaux anglais, je croirais volontiers que vous avez affaire à un meurtrier appartenant à la classe dirigeante, comme vous dites en Angleterre. Ne pensez-vous pas que j'ai raison ?
- Je suis absolument de votre avis ; et mes renseignements personnels me permettent presque de l'affirmer. Voyez-vous, ce quartier de Whitechapel n'est pas seulement habité par une population pauvre. Il y a de tous les mondes dans ce district. Il y a des mendiants, des évêques, des nobles, des membres de la Chambre des Communes et même de la Chambre des Lords.
Ici, sir Charles Warren s'arrête et reprend en riant : "ça pourrait être un évêque...ou un Premier ministre. En réalité, j'ai des raisons de croire que ce doit être quelqu'un qui a appartenu à une excellente famille et qui est aujourd'hui un déclassé."
- Vous avez sans doute, à l'heure actuelle, de sérieux indices, et nous sommes peut-être à la veille d'une arrestation. Et cette arrestation amènera, peut-être, un gros scandale ?...
Sir Charles Warren : "Peut-être...nous sommes actuellement sur plusieurs pistes et je crois que le public pourra bientôt être satisfait de sa curiosité."
Amitiés all,
David
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